Il y a des jours où je n'ai pas envie de raconter n'importe quoi (exceptionnellement)
Je viens d'apprendre la mort de la fille d'un de mes collègues que j'apprécie tout particulièrement.
Elle avait mon âge.
Lundi embolie pulmonaire, et Dimanche suivant, pendant que je flânais à Venise, fini, une âme en moins sur la Terre...
Je me sens très mal, tellement inutile et inopportune, pour dire à cet homme ma compassion, ma co-souffrance de le voir perdre un être, une fille, qui a à peine eu le temps de commencer à exister.
D'autres fois, en d'autres temps, j'ai vu partir d'autres amis, trop jeunes, si jeunes.
Allez, ça ira mieux demain... pour moi.
C'est ça peut-être, le plus injuste, personne ne peut partager vraiment.