De Pantalons en Crocodiles ...
Attention, Article un peu parisianno-parisien, mais les autres, pauvres petits provinciaux, peuvent aussi rester ...
Notre but était d'aller au Crocodile, bar de la rue Saint-Jacques aux 50 000 cocktails (l'hyperbole est mon amie) , tous très raisonnablement chargés, qui plus est. Son seul défaut: il n'ouvre qu'à 22h30.
Nous avons donc manger chez le Président, le tenancier du resto chinois le moins cher de Paris, aka La Muraille du Phénix (8E65 le menu entrée+plat+riz cantonnais+dessert+boisson+saké offert, qui dit mieux ?) , qui appelle ses fidèles clients "Président" (d'où le surnom, enfin, je vais pas insulter votre intelligence, non plus...) ou "Chef" et propose, non pas de l'eau du robinet, mais "de l'eau municipale", le tout avec un bon accent cantonnais de derrière les fagots, on croirait entendre le pote un peu looser dans In the mood for love. Un jour il faudra le sampler, ce gars, on fera un tube Techno avec.
En l'occurence, un petit dîner asiatique était tout à fait de circonstance, parce que la chevelure de Théophraste, qu'il a bouclée, le bougre (Hum. Pardon. C'était juste pour l'allitération. Trop tentant.) commence de plus en plus à ressembler à un petit temple chinois ...
Bref, comme on allait pas non plus rester des heures dans le resto, on s'est donc retrouvés comme des petits malheureux désoeuvrés à 9h du soir, dans la rue Saint-Jacques, seuls avec notre chatoune-bag...
Après avoir bousculé quelques australiennes beurrées et écrabouillé un gros rotweiller affalé dans la bière, on est d'abord séduit par le côt "tout migon" de l'arrière salle. Sauf qu'à y regarder de plus près, tout le décor est "fake", on se croirait dans un épisode de Friends... et surtout à essayer d'y respirer, on s'aperçoit que le taux d'Oxygène doit pas dépasser les 15%, ce qui, pour les non-initiés, n'est pas tout à fait assez.
En plus, ils avaient même pas de bières marrantes, que de la Leffe.
On n'a donc pas fait long feu ("forcément sans oxygène" ah ah... faut que j'arrête les tentatives d'humour moi, les physiciens commencent à trop déteindre sur moi), mais j'ai quand même eu le temps de déprimer devant une fille d'une indécente joliesse, très Esméralda-like; Théophraste me dit qu'il l'a trouvé quelqu'oncque, je commence à me poser des questions sur le bon goût de ce garçon en matière de gente féminine, mais bon, je vais pas me plaindre non plus, ça je l'aurais fait si il avait été du même avis que moi !
Hier soir, pour fêter le wouiquinde (il nous en faut pas beaucoup), Théophraste et moi avons décidé de nous bourrer un peu la gueule ... Un peu, seulement, on est des gens raisonnables, la fine fleur de la jeune Recherche française, faudrait pas l'oublier (Note pour plus tard: penser à mettre un post-it -->
sur mon ordi au boulot, histoire de m'auto-remonter le moral...)
sur mon ordi au boulot, histoire de m'auto-remonter le moral...)
Notre but était d'aller au Crocodile, bar de la rue Saint-Jacques aux 50 000 cocktails (l'hyperbole est mon amie) , tous très raisonnablement chargés, qui plus est. Son seul défaut: il n'ouvre qu'à 22h30.
Nous avons donc manger chez le Président, le tenancier du resto chinois le moins cher de Paris, aka La Muraille du Phénix (8E65 le menu entrée+plat+riz cantonnais+dessert+boisson+saké offert, qui dit mieux ?) , qui appelle ses fidèles clients "Président" (d'où le surnom, enfin, je vais pas insulter votre intelligence, non plus...) ou "Chef" et propose, non pas de l'eau du robinet, mais "de l'eau municipale", le tout avec un bon accent cantonnais de derrière les fagots, on croirait entendre le pote un peu looser dans In the mood for love. Un jour il faudra le sampler, ce gars, on fera un tube Techno avec.
En l'occurence, un petit dîner asiatique était tout à fait de circonstance, parce que la chevelure de Théophraste, qu'il a bouclée, le bougre (Hum. Pardon. C'était juste pour l'allitération. Trop tentant.) commence de plus en plus à ressembler à un petit temple chinois ...
Bref, comme on allait pas non plus rester des heures dans le resto, on s'est donc retrouvés comme des petits malheureux désoeuvrés à 9h du soir, dans la rue Saint-Jacques, seuls avec notre chatoune-bag...
(on a toujours les yeux lus gros que le ventre et on se retrouve systématiquement complètement stuffed après l'entrée, avec une mine et un ventre de petits bouddhas repus...), et nous nous décidons à nous aventurer dans des contrées obscures et encore inexplorées (enfin, dans notre référentiel), à savoir, le bar d'en face: le Pantalon.
Après avoir bousculé quelques australiennes beurrées et écrabouillé un gros rotweiller affalé dans la bière, on est d'abord séduit par le côt "tout migon" de l'arrière salle. Sauf qu'à y regarder de plus près, tout le décor est "fake", on se croirait dans un épisode de Friends... et surtout à essayer d'y respirer, on s'aperçoit que le taux d'Oxygène doit pas dépasser les 15%, ce qui, pour les non-initiés, n'est pas tout à fait assez.
En plus, ils avaient même pas de bières marrantes, que de la Leffe.
On n'a donc pas fait long feu ("forcément sans oxygène" ah ah... faut que j'arrête les tentatives d'humour moi, les physiciens commencent à trop déteindre sur moi), mais j'ai quand même eu le temps de déprimer devant une fille d'une indécente joliesse, très Esméralda-like; Théophraste me dit qu'il l'a trouvé quelqu'oncque, je commence à me poser des questions sur le bon goût de ce garçon en matière de gente féminine, mais bon, je vais pas me plaindre non plus, ça je l'aurais fait si il avait été du même avis que moi !
Mais l'heure est arrivée, les portes du Crocodile s'ouvrent et on a pû enfin s'asseoir dans un lieu civilisé, ou tout au moins un endroit qui a pris bonne note de l'invention de l'aération, et siroter un "Liqueur de violette-Crême de rose-Champagne" tranquillement.
Joie.
Ce n'est donc pas aujourd'hui que je vous dirais ce que je pense des petits bourgeois prétentieux et niais élèves à Henri IV qui constituent la population habituelle de ce bar, je veux pas casser le mythe (mais ça viendra...) .
Joie.
Ce n'est donc pas aujourd'hui que je vous dirais ce que je pense des petits bourgeois prétentieux et niais élèves à Henri IV qui constituent la population habituelle de ce bar, je veux pas casser le mythe (mais ça viendra...) .