Soldes et Japonais
Hier était une journée faste en courbettes politico-intéressées (tiens, cest marrant, le correcteur orthographique de Word me propose politico-militaire, pour ce mot) ...
Je m'explique : le labo de Théophraste avait la visite de deux éminents Japonais qui veulent construire le même dispositif expérimental à Osaka.
Je me suis acheté quatre paires de chaussures d'un coup (hmmm, assez jouissif, surtout quand on est une shopping addict comme moi et quon était en période de sevrage depuis plus dun mois. Ca doit être un peu comme la première cigarette après avoir arrêté de fumer pour cause de petit quelqu'un à l'intérieur du ventre).
Et un T-shirt vert anis fluo avec marqué « je suis une fille je sais jamais comment me coiffer » dessus. Ce qui est vrai, en plus, pourtant, j'ai les cheveux longs, ça devrait pas être si dur, mais mes cheveux et moi, cest un long combat fratricide .
Ceci dit, j'aurais préféré qu'il y ait marqué « je suis une fille et donc ce T-shirt est assorti à mes chaussures », parce que c'est vrai aussi, et j'en suis très fière, mais comme je vis dans un entourage essentiellement masculin (pour comprendre pourquoi, lire Les filles entre elles), personne va le remarquer, c'est quand même dommage .
(Je vous rassure, mes sandales ne sont pas entièrement vert anis, mais marron avec une bride blanche et une bride verte et surtout, des plate-forme toutes fines (donc plus geisha-style que seventies, ouf) avec une fleur verte et blanche en cuir dessus. Je sais, vous m'enviez tous. Sauf ceux qui se sont endormis devant cette passionnante description de mes chaussures.
Demain, je vous décrirai exhaustivement mon jeans customisé, tiens.)
Ensuite, j'ai fait une couleur pour rajouter quelques reflets à ma soyeuse chevelure couleur foin (ouais, y a blond, et puis y a foin . Moi, je suis foin. Ca tombe bien, remarquez, je suis aussi Cheval, comme signe astrologique japonais) qui est donc désormais Blond Cendré Viking. Si. Cette information intéressera au moins MissIkéa (pour elle, le correcteur orthographique propose « Missile ». Hum !), alors, râlez pas, hein !
Jai choisi avec soin une tenue qui ma valu ultérieurement comme commentaire de la part de M.F-san, petit Japonais rondouillard et pervers comme il se doit, « les Parisiennes sont toujours très bien habillées et très jolies ».
Bon, faut bien faire vivre le mythe.
Et hop, direction restaurant, où notre tablée se compose donc d'un Japonais rondouillard et pervers, du directeur de l'institut de recherche d'Osaka, très classe, et de sa femme, d'un chercheur Roumain échoué là on sait pas comment, d'un ancien prof de DEA, éminent théoricien (ça, je men serais bien passé, vu l'oral pathétique que j'ai passé avec lui), du chef du projet français, vieux dragueur devant l'Eternel, du chef du groupe de Théophraste et de sa copine, que le Japonais rondouillard et pervers s'est empressé d'aller aborder, histoire de ne pas faillir à sa réputation, d'un thésard mythomane (il a prétendu qu'il allait donné le cours de Théorie Nucléaire en DEA l'année prochaine, ce qui, je l'ai appris aujourdhui, s'avère totalement faux), et
Ca s'est plutôt très bien passé, les Japonais était marrants, et j'ai appris quà Osaka, on appelle les femmes O-Kami-San, ce qui signifie Déesse, avec un préfixe d'honorabilité (O-) ET un suffixe de politesse (-San).
Les Français devraient en prendre de la graine !
Je m'explique : le labo de Théophraste avait la visite de deux éminents Japonais qui veulent construire le même dispositif expérimental à Osaka.
Schlçsing ! C'est là que je veux aller, moi, puisque Théophraste a toutes les chances d'y faire un post-doc (« He's a necessity » a dit le big boss nippon, si cest pas la classe, ça ?!)
Du coup, j'ai profité de l'occasion et des soldes pour prendre une journée de congé (j'ai fait le genre de proposition qu'on ne peut pas refuser et, non, ce n'était pas une tête de cheval mort sur le lit de mon chef, mais un e-mail qui dit en substance « je viens pas aujourdhui, je poserai ma journée demain » et boum, aux abonnés absents ).Je me suis acheté quatre paires de chaussures d'un coup (hmmm, assez jouissif, surtout quand on est une shopping addict comme moi et quon était en période de sevrage depuis plus dun mois. Ca doit être un peu comme la première cigarette après avoir arrêté de fumer pour cause de petit quelqu'un à l'intérieur du ventre).
Et un T-shirt vert anis fluo avec marqué « je suis une fille je sais jamais comment me coiffer » dessus. Ce qui est vrai, en plus, pourtant, j'ai les cheveux longs, ça devrait pas être si dur, mais mes cheveux et moi, cest un long combat fratricide .
Ceci dit, j'aurais préféré qu'il y ait marqué « je suis une fille et donc ce T-shirt est assorti à mes chaussures », parce que c'est vrai aussi, et j'en suis très fière, mais comme je vis dans un entourage essentiellement masculin (pour comprendre pourquoi, lire Les filles entre elles), personne va le remarquer, c'est quand même dommage .
(Je vous rassure, mes sandales ne sont pas entièrement vert anis, mais marron avec une bride blanche et une bride verte et surtout, des plate-forme toutes fines (donc plus geisha-style que seventies, ouf) avec une fleur verte et blanche en cuir dessus. Je sais, vous m'enviez tous. Sauf ceux qui se sont endormis devant cette passionnante description de mes chaussures.
Demain, je vous décrirai exhaustivement mon jeans customisé, tiens.)
Ensuite, j'ai fait une couleur pour rajouter quelques reflets à ma soyeuse chevelure couleur foin (ouais, y a blond, et puis y a foin . Moi, je suis foin. Ca tombe bien, remarquez, je suis aussi Cheval, comme signe astrologique japonais) qui est donc désormais Blond Cendré Viking. Si. Cette information intéressera au moins MissIkéa (pour elle, le correcteur orthographique propose « Missile ». Hum !), alors, râlez pas, hein !
Jai choisi avec soin une tenue qui ma valu ultérieurement comme commentaire de la part de M.F-san, petit Japonais rondouillard et pervers comme il se doit, « les Parisiennes sont toujours très bien habillées et très jolies ».
Bon, faut bien faire vivre le mythe.
Et hop, direction restaurant, où notre tablée se compose donc d'un Japonais rondouillard et pervers, du directeur de l'institut de recherche d'Osaka, très classe, et de sa femme, d'un chercheur Roumain échoué là on sait pas comment, d'un ancien prof de DEA, éminent théoricien (ça, je men serais bien passé, vu l'oral pathétique que j'ai passé avec lui), du chef du projet français, vieux dragueur devant l'Eternel, du chef du groupe de Théophraste et de sa copine, que le Japonais rondouillard et pervers s'est empressé d'aller aborder, histoire de ne pas faillir à sa réputation, d'un thésard mythomane (il a prétendu qu'il allait donné le cours de Théorie Nucléaire en DEA l'année prochaine, ce qui, je l'ai appris aujourdhui, s'avère totalement faux), et
de Théophraste et moi, donc, humbles postulants à un magnifique post-doctorat au Pays du Soleil Levant.
Le but était de faire la meilleure impression possible, pour que, lorsque je postulerai, les Japonais en question se disent, dans le meilleur de cas
Le but était de faire la meilleure impression possible, pour que, lorsque je postulerai, les Japonais en question se disent, dans le meilleur de cas
« Ah oui, la petite Française, elle avait l'air gentil et intéressé » (on va pas dire « intelligent », faut pas trop rêver non plus ) ou dans le pire des cas « C'est vrai qu'on manque un peu d'éléments féminins blondes Viking et dont la poitrine dépasse le 85A », mais ça m'est égal, comme dit précédemment, tout est bon à prendre.
Ca s'est plutôt très bien passé, les Japonais était marrants, et j'ai appris quà Osaka, on appelle les femmes O-Kami-San, ce qui signifie Déesse, avec un préfixe d'honorabilité (O-) ET un suffixe de politesse (-San).
Les Français devraient en prendre de la graine !